giorgio de chirico |
CORRESPONDANCES
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La Nature est un temple où des vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent.
Dans une ténébreuse et profounde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, le coulers et les sons se répondent.
Il est des parfums, frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme le prairies
- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants.
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le bejoin et l'encens,
Qui chantent les transport de l'esprit et des sens.
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Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Paris, 1964, Éditions Gallimard et Librarie Générale Française.
2 comentários:
Bá, esse é forte rapais. Salve, Paulo! Abraço do amigo M.
bardo, sosa!
alegria receber Porto Alegre, aqui em meu Alegre Porto...
um abraço do
paulo vieira
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