quarta-feira, 13 de fevereiro de 2013

le serpe qui danse - c. baudelai...

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que j'aime voir, chère indolente,
de ton corps si beau,
comme une étoffe vacilante
miroiteur la peau !

de ta chavelure profonde
aux âcres parfums
mer odorante et vagabonde
aux flots bleus et bruns

comme un navire qui s'éveille
au vent du matin
mon âme rêveuse appareille
pour un ciel lointoin

de tes yeux, où rien ne se révèile
de doux ni d'amer,
sont deux bijoux froids où se mêle
l'or avec le fer


                       to be continued :-)

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